Réservoir d'essence et peinture

Je bouche le trou du robinet avec la petite plaque de FR4.

La photo montre ce bouchon provisoire

C’est le moment de traiter l’intérieur du réservoir ave le produit Restom. J’avais reçu de ALP Diffusion le kit de traitement pour 15 litres . Je prépare donc le mélange résine-durcisseur dans une des deux boîtes fournies, et je le verse dans le réservoir. J’opère comme recommandé sur la notice très détaillée. Je tourne le réservoir dans tous les sens pendant environ une heure. Et je le range dans sa position normale. Je peux voir au fond qu’il y a une belle épaisseur de résine. Il y a donc du surplus. Tant pis.

Ensuite, le réservoir restera au repos, bien à plat sur une table, pendant toute la semaine.

Je sors trois motos du garage pour faire de la place, je couvre les autres, et je commence à apprêter le réservoir. Je lui passe d’abord un petit coup de papier abrasif 800, et je le dégraisse avec le diluant synthétique. Je passe deux couches d’apprêt gris MOTIP, en croisant les passages. Le résultat est bon, mais le gros enfoncement à l’avant gauche est bien visible. Les autres petits trous sont visibles quand l’éclairage est dans le bon sens. Ceux-ci resteront comme ça. Pour le gros, je réfléchirai.

Je ne passe pas d’apprêt sous le réservoir. A vrai dire, je ne sais pas trop comment m’y prendre. Il est probable que je ferai le dessus d’abord, que je le masquerai pour faire le dessous. Il vaudrait peut-être mieux faire l’inverse... Je verrai.

Je reprends les deux insignes Honda du réservoir. Je les avais déjà lavés au savon. Je repeins les parties noires au pinceau avec du noir satiné issu d’une bombe MOTIP.

Je reprends le réservoir, et je m’applique encore une fois sur les creux du côté gauche. J’ajoute du mastic le mieux que je peux, et je laisse sécher.

Pour pouvoir faire un essai de peinture Candy avant d’attaquer le réservoir, je prépare deux pièces pour me faire la main : un cache latéral de Kawazaki Z400 et un vieux casque jet. Je les ponce tous les deux, et je mastique le casque, qui en a bien besoin.

Je ponce les ajouts de mastic sur le réservoir, et je constate que le résultat n’est pas terrible. Je passe deux couches d’apprêt, et je laisse sécher.

Je reprends le casque, et je le ponce au papier 100. Je le dégraisse, et je lui donne deux couches d’apprêt. Je ponce ensuite le cache latéral au papier 800, mouillé à l’eau additionnée de vinaigre. Je constate alors que de nombreuses rayures subsistent sous l’apprêt. Le papier 100 est trop grossier. Il faudra donc repasser une couche d’apprêt et reponcer, dès que la pièce sera sèche.

Un appel chez Sud-Color m’apprend qu’une palette de chez MOTIP est arrivée, mais qu’on ne sait pas ce qu’il y a dessus. Je prends le pari que mes bombes y sont. Je vais donc à Nice. Effectivement, elle y sont. Pour la peinture Candy, je suis obligé de laisser le cache latéral au coloriste pour qu’il me prépare les mélanges. Ils seront prêts la semaine prochaine. Je prends aussi un sachet de rondelles de 8, plus grandes que celles que j’ai.

Une fois rentré, je mets en oeuvre la fameuse peinture. Je passe les quatre pièces, posées sur mon plateau tournant fraîchement terminé (je l’ai fait hier, avec du contreplaqué et un roulement à billes de verre empruntées à Cécile). C’est très pratique, parce que ça évite de devoir tourner autour de la table pour tout peindre. Là, on fait tourner le plateau.

La peinture est d’un beau gris métallisé, un peu plus foncé que ce qu’il faudrait. Le résultat est très beau. Avant que la peinture ne soit complètement sèche, je retire tous les masquages accessibles. Je ne suis pas mécontent.

Je passe sur le casque deux couches d’une peinture argent de lamarque Altona, que j’avais depuis assez longtemps sans l’avoir jamais utilisée. Je la trouvais en effet trop claire et trop brillante (référence "Argent 701000 3037"). Rien n'indique la nature du produit. Acrylique ? En tout cas, je suis très surpris en la passant sur la casque. Le jet est très puissant, très régulier, couvre remarquablement bien, et le résultat est impressionnant : on croirait un miroir ! Je laisse en l’état, en me demandant si ça vaut la peine de continuer avec du vernis coloré... C’est déjà très beau comme ça, malgré les traces de papier de verre qui subsistent à la surface.